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2021: PRISE D’UNE GRANDE DÉCISION FAMILIALE

2020 est enfin terminée. Non pas sans laisser des traces. J’ai découvert la fragilité de certains acquis, qu’ils soient financiers, professionnels ou au niveau de la santé. J’ai aussi constaté la force de l’essentiel comme ma famille, mon couple et mes valeurs fondamentales. Comme quoi on peut vivre tant avec si peu. Devant autant de remises en questions, nous avons pris une grande décision familiale.

2020, instabilité financière

Pour une travailleuse autonome, comme pour des milliers de travailleurs, 2020 a été éprouvante. J’ai parfois été des semaines sans salaire. J’ai parfois vu mes contrats s’annuler les uns après les autres. J’ai vu des mois catastrophiques et des semaines se vider complètement à la dernière minute. J’ai été à la merci de la Santé Publique. Le tout, avec un 3e bébé dans les bras, me faisant des sourires comme si de rien était. Alors que moi, j’avais l’angoisse au ventre par moment.

École à la maison et adieu garderie!

Olivia va à l’école… Quand elle est ouverte. Louis a perdu sa garderie en décembre. Anna devait y faire son entrée en avril. Mon conjoint est en congé parental et recommencera en avril. Probablement en télétravail, ça on ne le sait pas encore. Ce court résumé, c’est mon casse-tête des dernières semaines. Trouver un endroit pour deux enfants pendant une pandémie mondiale (NO FUN AT ALL). La vérité, c’est que cette année, payer une garderie était parfois un luxe. Surtout lorsque j’étais finalement en arrêt ou sans revenu suite à des annulations. Je payais une garderie avec de l’argent qui manquait alors que nous étions à la maison. Ça ne faisait pas de sens.

Une décision pour le bien de bébé

J’ai finalement trouvé une petite-école 3-4 jours par semaine pour Louis jusqu’en juin. Olivia retournera à l’école lorsqu’elle ouvrira. Et Anna? Trouver une place poupon? Outch! Alors, Anna, elle restera à la maison jusqu’en septembre au minimum. Le temps de laisser passer la tempête et que je retrouve une certaine stabilité professionnelle et financière. Je pourrai poursuivre l’allaitement et nous ferons certainement quelques économies. C’est pourquoi mes engagements de photographe seront principalement le samedi ou à l’heure des siestes pendant que mon congé est en télé-travail. Je ferai sans doute moins de photographie pour me concentrer sur mes mandats de gestionnaire médias sociaux et consultante marketing. Ces contrats qui ont été la majeure partie de mon salaire en 2020 avec des entreprises envers lesquelles je suis extrêmement reconnaissante.

Ça aura certainement des répercussions sur ma carrière. Pour quelques mois du moins. Je ne sais pas du tout comment ira ce défi dans lequel on s’embarque. Ne pas envoyer un bébé à la garderie, ce n’est pas ce que la société attend normalement des parents. On dirait qu’on avait jamais osé penser à cette possibilité avant. On s’adapte. On change les plans. On ose.

La vérité, c’est que dans 10 ans, je remercierai sans doute la pandémie de m’avoir permis de profiter à fond de mon dernier bébé. Des cernes, j’en aurai de toute manière!

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