Il y a des moments dans une vie où l’on doit prendre un arrêt. Réfléchir au futur, au passé, mais surtout au présent. Ce soir, j’en suis là. Le coeur gros, la tête pleine. Mon but n’est point de vous étaler ma vie privé, mais bien d’essouffler mon chagrin et de respirer le bonheur à nouveau…
Novembre fût sombre, novembre fût même très sombre… Novembre annonça la perte d’un être cher. La mort: La colère, la tristesse, le déni, la rage, la dépression… Ma mère perdit sa soeur, sa précieuse soeur. Un obstacle à affronter, mais surtout beaucoup de sentiments à gérer. Une petite lueur s’était éteinte dans les yeux de ma tendre maman. Sa vie venait de perdre un peu de saveur pour lui laisser un goût plutôt amère. De prendre un tout autre tournant… De mon côté, le vent dans les voiles, je ne pensais pas avoir à vivre ce genre de situation. Un premier coup dans le ventre, le coeur déchiré, il nous fallu continuer. Le temps arrange les choses, on y croyait. On y croyait tellement fort, qu’on n’a rien vu venir… La mort venait de nous défier.
Mars fût sombre, même presque plus sombre que novembre. Un diagnostique tomba, un deuxième coup au ventre, ma mère était atteinte d’un cancer. Un cancer, maladie qui arrive toujours aux autres, était maintenant dans ma famille. Un inconnu à affronter, mais surtout à affronter avec beaucoup moins de force en banque. Le cancer n’est pas sélectif, il ne choisi pas seulement ceux qui sont debout. C’est pour cette raison que nous nous tiendrons tous très forts, derrière cette toute petite femme. Nous combattrons avec elle du début à la fin. Jusqu’à ce que la dernière goute de maladie s’évapore. Nous nous munirons d’espoir, de force et surtout d’amour. Aimer est primordial.
C’est en apprenant de telle nouvelle que je me suis questionnée à savoir si j’avais négligé ma famille. Maman, je t’adore. Tu es unique et je veux te garder à mes côtés le plus longtemps possible. Il est hors de question que tu partes tout de suite. J’aimerais trouver les mots pour te réconforter et te dire à quel point je t’aime. Un simple «Je t’aime», est-ce vraiment assez pour tout dire?
À peine 22 ans, j’ai besoin d’une maman… Pour ce qui reste de l’année 2011, je deviendrai ta maman. Une fois le moment venu, nous reprendrons nos rôles respectifs. D’ici là, saches que je ferai tout pour toi. Après la mort, c’est maintenant la vie qui nous défie.
Nous lui montrons ce que l’amour peut faire.
Ma maman commencera bientôt son traitement, unissez vos forces et envoyez-lui tous ce qu’il y a de plus positif. Merci…
Bye Brébeuf!
Mon dernier examen est terminé. Ça fait déjà 12 minutes que je fixe un écureuil dehors en me disant que je ne veux pas avoir