Dans le monde de la photographie, comme dans plusieurs domaines, il y a de grandes entreprises, des chaînes, des franchises, des travailleurs autonomes, des PME… Il est parfois difficile de ressortir du lot et de pouvoir aspirer à atteindre des sommets, malgré la petitesse de son entreprise. Dans mon monde photographique, il y a ceux que je nomme les «David». Ces photographes indépendants qui sont souvent seuls ou très peu au sein de leur entreprise. Qui doivent mettre les bouchées doubles et qui ont souvent peu de budget pour se réaliser. Qui grandissent avec passion et qui se battent pour rester la tête hors de l’eau. De l’autre côté, il y a les «Goliath» qui sont généralement des chaînes de studios de photographie qui embauchent une tonne d’employés et qui peuvent se permettre des budgets faramineux afin de promouvoir leur service. Ceux qui peuvent offrir plus de rendement, plus de temps, plus de produits, plus de contacts…
Je préfère avoir le rôle de «David». Ils peuvent offrir un service personnalisé, unique et être près de leurs clients. Le tout en croyant fermement en le service qu’il offre. Personnellement, je trouve très important de conserver mon statut de petite entreprise, car je veux suivre l’ensemble de mes commandes et faire un suivi de qualité constant. J’aime prendre le temps de connaître mes clients et de les photographier dans un esprit créatif. Je sais que je devrai toujours bûcher un peu plus, mais je sais aussi que je pourrai offrir un service duquel je suis fière. Je sais aussi toutefois qu’il est plus difficile d’obtenir des partenaires importants, des appuis significatifs, des budgets illimités, des … Je me désole donc de voir à quel point les «Goliath» espèrent tuer les «David»… Que ce soit en signant des contrats d’exclusivité empêchant les photographes indépendants de participer à certains événements, que ce soit en offrant des promotions déloyales à budget élevé, que ce soit en achetant le nom des indépendants sur divers sites de recherche, que ce soit en mettant des équipes complètes contre un seul «David». Bref, les «Goliath» passent souvent plus de temps à essayer d’écraser les petits, plutôt que d’essayer de conserver leur réputation.
Ce qui me plaît de cette histoire, c’est de voir à quel point les «Goliath» ont peur des «David». Les petites bestioles ne mangent pas les grosses, mais pourtant l’ensemble des actions produites de la part des grandes chaînes sont des mouvements de peur à l’endroit des indépendants. Sachant probablement qu’ils gagnent du terrain, qu’ils offrent un meilleur service et une qualité de plus en plus élevé. Bref, j’encourage tous les indépendants à continuer d’y mettre des efforts. Ensemble, nous serons trop nombreux pour se faire taire si régulièrement. Nous pouvons envisager à mieux, à plus grand et ce, malgré notre petitesse.
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En tant qu’entreprise de services, travailleur autonome ou solopreneur, une présence en ligne forte est indispensable pour attirer de nouveaux clients et développer vos activités.