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Personnel: À la rencontre d’Olivia

bébé, enfant, séance photo, photographe, photographie, studio de photo

Lundi, 21 octobre 2013, je passe la journée avec une amie. Nous mangeons ensemble et je fais des blagues sur le fait que je pourrais perdre mes eaux, j’ai quelques crampes, mais sans plus. Ça fait déjà quelques jours que mon envie d’accoucher est assez présente. Je fais une sieste en fin de journée, mais encore une fois, les crampes sont présentes et je ne dors pas. Avoir su, j’aurais du passer ma journée à dormir!! Je soupe et relaxe, je demande à mon conjoint si nous pouvons aller faire l’épicerie que le lendemain comme je suis fatiguée. Nous nous couchons vers 22h15, mais à peine couchée, je dis à mon amoureux que j’ai mal au ventre et puis en moins de 10 secondes «Sploush» je perd mes eaux.
À ce moment, je ne saurais dire le nombre de choses qui m’ont passées par la tête. Assez fébrile, je m’empresse d’appeler ma mère pour savoir si le moment est venu d’aller à l’hôpital. Mon père me disant qu’elle est couchée, je lui fais comprendre que ça vaudrait la peine de la réveiller. Je prend donc une douche, termine la valise et puis «hop» on part pour l’hôpital. Nous vivons un moment assez épic en route vers l’hôpital… Nous avons été coincés dans un barrage routier pour alcool au volant sur Charest. Totalement bloqué, dans mes eaux et ayant hâte d’être à l’hôpital… Ma patience avait des limites! J’ai donc baissé ma fenêtre pour dire aux policiers que je n’avais pas bu, mais que je venais de perdre mes eaux et que j’allais accoucher. Je n’ai jamais passé aussi rapidement un barrage routier! Puis, pour se stationner à l’hôpital, plusieurs rues de barrées… Nous avons presque fait un tour de ville afin de se rendre finalement au stationnement. Nous sommes arrivés à l’hôpital vers 23h00, avec des douleurs, mais rien à voir avec ce qui allait venir. Je passe des tests, j’ai effectivement crevé mes eaux. On nous guide à notre salle d’accouchement. Ayant déjà une partie du travail de débutée à ce stade, je passe environ 2-3 heures assise sur une chaise comme aucune autre position était confortable. Après un certain temps, la douleur devient beaucoup plus présente et je vais prendre un bain pour tenter de me relaxer. Moment de soulagement de courte durée, l’infirmière revient nous voir et après 1 heure, je lui demande: «Je ne veux pas être impatiente, mais est-ce que je peux avoir la péridurale?». Celle-ci de me répondre que ça faisait un petit bout déjà que j’y avais droit. Soulagement, nous retournons à la chambre pour obtenir la péridurale vers 3h30 du matin comme je ne répond plus de moi-même et que je suis environ à 6 cm. Les heures qui s’en suivent furent plus paisibles. J’en profite pour presque dormir comme j’étais levée depuis 8h00 la veille, question d’être prête pour la poussée. Celle-ci débuta vers 5h45 et ne fut pas de tout repos de par sa longue durée. La petite étant moins bien placée et la maman étant épuisée, les forceps ont été utilisés après 3 heures de poussées peu fructueuses afin d’éviter une césarienne d’urgence. Trois poussées et Olivia était née à 8h10 le 22 octobre 2013 à 2 semaines de sa date prévue.
Ce moment pour moi est encore assez vague. La fatigue ayant pris le contrôle de mon corps, je ne me souviens seulement du bonheur ressenti de l’avoir enfin dans mes bras. Les larmes qui coulent sur mes joues et son beau visage qui me regarde. Elle était magnifique, à l’image de ce que je m’étais fait d’une petite fille parfaite. Une tonne de cheveux, un petit nez, des belles lèvres en coeur, des yeux en amandes et des cuisses un peu dodue. C’est pas sans dire que les jours qui s’en suivent furent remplis d’émotions. Autant de fatigue que de bonheur… Nous sommes revenus à la maison le 24 octobre au matin et nous nous adaptons à notre nouvelle vie de parents depuis. Chose certaine, nous sommes déjà en amour avec notre petite princesse.
J’aimerais souligner la présence de notre famille et de nos proches qui nous ont beaucoup aidés à nous adapter à notre nouvelle vie. En particulier à ma mère qui a été plus que présente pour nous et à mon amoureux qui est un papa exemplaire. Qui dépasse toutes les attentes que j’avais pu me faire. Je veux aussi remercier le personnel de l’hôpital Saint-François d’Assise pour leur présence, leur aide, leurs réponses à nos questions et leur compétence. Un GROS merci à ma médecin Sylvie Châteauvert pour son soutien tout au long de ma grossesse et de l’accouchement. De m’avoir permis d’avoir une belle poulette en santé et un accouchement dans lequel je me suis toujours sentie encadrée et respectée. Une femme en or, humaine, professionnelle et généreuse. Un merci aussi à celles dont j’ai oublié le nom, que ce soit les infirmières présentes pendant mon travail et la gynécologue présente. Voici le résultat de nos efforts communs!
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