Cet article, je l’écris pour ces vertus thérapeutiques. Écrire, ça me permet de jeter tout ce que j’ai en tête et le mettre sur papier… ou écran dans ce cas-ci. Ça permet de mettre un brouillon d’émotion en des phrases structurées. Je peux donc ensuite analyser mes émotions en me disant: «Voyons, c’tais rien pantoute!». Je suis une grande nerveuse de la vie, plusieurs d’entre vous le savez. Que ce soit en me voyant les 10 minutes avant un gros contrat ou encore dans ma façon d’avoir frénétiquement une gomme, une pastille ou une menthe en bouche. Depuis ma jeunesse, les pappillons dans le ventre, ils me permettent de voler.
Avancer est mon défi quotidien. Je pourrais décider d’avoir une job de bureau, du 9 à 5, mais je ne serais pas heureuse. Oui, mon stress serait probablement beaucoup moins intense. Mais d’avoir un travail relaxant, serait m’avouer vaincue. Je ne comprends pas réellement comment mon corps fait pour créer autant de nervosité et d’énergie négative. Il me semble, je fais un beau métier que j’aime, j’ai un amoureux que j’adore, je n’ai pas de problème financier, je suis en santé… Alors, pourquoi? C’est la question que je me pose constamment lorsque mon coeur bat à 100 miles à l’heure. Hier, première journée de nervosité, défilé de mode à photographier. Pas ma tasse de thé comparativement aux séances portraits. Par la suite, aujourd’hui 2 séances «après» et ouverture officielle d’un salon de coiffure ce soir où je tiendrai un photobooth. J’ai la tremblote, l’estomac à l’envers, un noeud dans la gorge. Pourtant, dès que l’événement commencera, je sais que dans le feu de l’action, tout mon stress tombera. Je me demanderai pourquoi j’en ai fait un plat, pourquoi je suis encore nerveuse après autant de shoot qui ont bien été.
Le stress, ça aide, mais en grande quantité ça peut ruiner le quotidien. Voilà, c’est dit. Maintenant que c’est écrit, je peux maintenant me permettre un peu de liberté. Un peu de relâchement, fort bénéfique. Attaquons cette journée!