Me voilà assise par terre, dans le couloir entre le salon et les chambres… Je ne peux pas trop bouger, ma progéniture pourrait m’entendre et se dire pour la 28e fois ce soir « partyyyyyyy! » On s’était dit que les vacances seraient un bon temps pour enlever les barreaux du lit de bébé. On se sentait « wild » de même!
Voilà que je doute désormais de cette superbe idée qui semblait si simple au départ. Bien quoi, ça prend bien rien que 10 minutes enlever les barreaux. Je ne pensais cependant pas que ce 10 minutes mènerait à des heures d’obstination. Je lui ai répété les règles aussi souvent qu’à l’émission l’Arbitre, et il semblerait que les droits ne soient pas une matière dans laquelle elle tient à exceller. Bien oui, elle a hérité de ma persévérance la petite maudite. Feck. Après la tentative de « je vais me coucher 10 minutes avec toi. », me voilà rendue au couloir. Une fois de temps en temps, j’entends une petite personne cogner dans la porte et dire un timide « …maman? » pour vérifier que j’existe encore. Puis, la porte s’ouvre et je vois des petits yeux brillants apparaître. Tsé. Le chevreuil sur l’autoroute la nuit… Le même regard. Alors, je me relève, je la recouche et lui dicte de nouveau ses droits et libertés. Évidemment, elle a le droit de garder le silence, mais elle n’y tient pas activement. J’ai une grande militante.
Désormais assise dans la chaise berçante de sa chambre, je négocie à coup de « maman s’en va » à toutes les fois qu’un petit pied frôle le sol. Assez fière de ma nouvelle astuce, car elle marche assez bien je dois vous dire. Le seul « hic »? Je suis pognée dans sa chambre, car maintenant, c’est moi qui me fais ramener à l’ordre quand mes pieds touchent le sol. À l’entendre chanter, c’est loin d’être un combat gagné.
Alors, vos trucs pour garder votre enfant dans son lit. La transition comment ça a été de votre côté? Signé : la maman qui s’ennuie déjà de son heure tranquille du dodo.