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Personnel: Le samedi du workaholic

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Je suis une workaholic de haut niveau. Je l’ai découvert lorsqu’il m’est impossible de réserver mes congés à être uniquement en congé. Lorsqu’il m’est impossible de prendre des vacances sans connexion Internet. Lorsque le samedi soir, je vois d’autres workaholic publier du contenu sur le Web. Ma drogue à moi, c’est le travail…
Et oui, ça fait partie de moi. La tension dans les épaules, la tête qui veut parfois exploser, je carbure au travail. Sans travail, je m’ennuie, je tourne en rond et j’ai l’impression de ne plus exister. Être workaholic c’est une tonne de contradictions, ça épuise, mais c’est à la fois gratifiant. Ça rend autonome, mais personne pour le vérifier. On travail pour exister, mais on n’existe plus vraiment.  Nous sommes des centaines dans nos bulles, à travailler jusqu’aux petites heures du matin ou le week-end. Se convaincant que demain, on passera une journée sans travail en se promettant de se coucher plus tôt. J’aimerais décrocher, mais le travail coule dans mes veines. Pour me réaliser et m’accomplir, cette option est la mienne. Je sais que plusieurs pensent qu’être photographe s’est travailler 4 heures par semaine et se la couler douce le reste de la semaine. Si c’était si simple… En réalité, je dois cumuler plus de 70 heures de travail par semaine fort probablement. De la gestion, des courriels, des promotions, rencontrer des collaborateurs, commander de l’équipement, présence sur les médias sociaux et j’en passe! La passion c’est ma vie et je peux continuer de vivre de ma passion uniquement en travaillant.
Ceci étant dit, je ne m’en plains pas, j’adore ma carrière. C’est plutôt quand je pense aux gens qui m’entourent que je suis parfois moins fière de ce que j’accomplis. Être workaholic c’est aussi être accroché à son ordinateur, son cellulaire, ses courriels… C’est aussi oublier les minutes qui passent et se rendre compte que son copain dort depuis 1 heure sans lui avoir dis bonne nuit. C’est aussi travailler lorsque les autres prennent du bon temps pour oublier leur semaine. Nous notre semaine, elle ne se termine jamais… À tous les workaholics, je suis en pensée avec vous!
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