À chaque année, je me surprend à sourire lorsque je vois cette date approchée. Cette date qu’est le 19 octobre, date de ma «liberté professionnelle». Ça fait désormais 3 ans que je suis photographe indépendante et travailleuse autonome. Que je travaille à la maison, que je gère tout de A à Z, que je suis ma propre boss, que je créé un emploi merveilleux, que je rencontre des gens tout autant merveilleux… À chaque année, je tente de me faire une idée de ce qui a changé, de ce qui a évolué depuis le début. Parce que tant que je continuerai d’évoluer, je pourrai continuer de vivre de cette magnifique passion qu’est la photographie.
L’évolution que je vois pour cette année est de m’être armée d’une adjointe pour m’aider. C’est la première année où je fais assez confiance pour déléguer, mais aussi où j’ai un rendement assez élevé pour me permettre d’engager quelqu’un. Valérie est arrivée comme une réelle bouée de secours. Je dois avouer que je commençais à trouver difficile de gérer le volet administratif à 100% en plus de l’aspect créatif de mon entreprise. Les demandes étant en augmentation constante et un suivi adéquat étant très important pour moi. Elle m’a donc aidé à mettre de l’ordre à mes dossiers, mais aussi à obtenir beaucoup plus de temps pour moi. À me permettre de souffler le soir, à retrouver une vie que j’avais mise de côté trop souvent. J’ai aussi atteint un tournant de ma vie professionnelle où je me fais plus confiance et surtout que j’ai plus confiance en mon statut d’autonome. La première année, j’ai travaillé comme si j’allais arrêter du jour au lendemain. Des heures et des heures à ne jamais arrêter, la peur de me retrouver devant la vide. À mettre ma vie personnelle sur pause, le temps de mettre sur pied une entreprise stable. La deuxième année, j’ai adapté mon horaire pour me permettre un peu plus de vie personnelle, mais celle-ci a été accompagnée de plusieurs problèmes personnels que ce soit la maladie, le deuil, les études à temps plein avec un mix de surcharge d’heures de travail. Bref, une surcharge d’émotions et une année où tout semblait plus difficile. La troisième année, ce serait plutôt l’année de la renaissance. J’ai désormais assez confiance en la vie et en mon travail pour être sur le point de mettre une petite fille au monde, dans probablement moins de 2 semaines. Vous savez, être travailleuse autonome et prendre la décision d’avoir un enfant, c’est pas évident. On pèse les «pour» et les «contre», on envisage un plan A, un B, un C, un D et parfois jusqu’à Z. On vit avec la peur de perdre beaucoup de clients, la peur de ne pas savoir si on aura encore un salaire pour élever cet enfant, la peur de l’inconnu finalement. Mais cette peur, elle a été, pour une fois, moins présente que l’envie d’avoir un enfant. Ce qui signifie que vous m’avez donné le goût, mais aussi la confiance et la possibilité de passer à cette étape de ma vie. Je vous remercie donc de toujours être là après 3 ans, de m’encourager, de revenir me voir, de parler de moi et finalement d’être simplement les meilleurs clients au monde. Cette renaissance, elle se situe au niveau de ma future vie de famille, mais aussi au niveau des activités personnelles auxquelles j’ai accordé du temps, pour une première fois.
Cette année, je me souhaite tout simplement une belle réintégration au boulot en février 2014 et un bébé en santé. Réussir à adopter un mode de vie qui me permettra d’allier famille et boulot du mieux que je puisses le faire. Une année qui me donnera encore de merveilleux contrats, mais aussi de merveilleux premiers moments de famille. Je vous remercie de votre présence, sans vous, je ne pourrais souligner cette date importante pour moi. Sans vous, il n’y aurait peut-être pas de bébé dans ma bedaine!
Quelle couleur choisir en branding d’entreprise?
Le choix des couleurs pour le branding (identité de marque) d’une entreprise est une décision importante qui peut influencer la perception des clients et la