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Photographe: L’importance d’un visuel et de son logo

Ayant avant tout des études en design graphique et en graphisme, il était très important pour moi de développer mon propre visuel, mais surtout d’avoir un look professionnel. Les photographes ne sont souvent pas très à l’aise pour créer leur propre visuel, chance que j’avais. Mon visuel ne gagnera pas de prix demain matin, n’est pas parfait et des grands designers pourraient le détruire. Par contre, je crois qu’il inspire le professionnel et qu’il est fonctionnel. Je fais cet article pour les photographes, mais sachez que dans tous les domaines, il est très important de faire affaire directement avec un graphiste. Encore une fois, votre oncle qui a Photoshop ne peut pas faire ce travail pour vous.
Avec le temps, je me suis aperçue que plusieurs photographes avaient fait leur propre logo et certains n’avaient certainement pas de compétences de graphiste. Résultat: ils ont l’air d’être des photographes amateurs qui ne se distinguent pas de la concurrence. Un logo ça ne se créé pas dans Photoshop et ça doit répondre à certaines normes graphiques. Pour vous aider à analyser votre logo, voici des éléments à analyser selon moi. Ces exemples ont été conçues à partir d’erreur de graphisme que je vois très très régulièrement.
1- Les logos contours et typographie de type «Impact»
Ce n’est pas parce que votre logo est écrit en gras, en majuscule, en contour très épais et en typographie très forte qu’il sera plus beau et plus professionnel. L’astuce de dire qu’on le remarquera beaucoup plus n’est pas non plus acceptable. Si on le remarque, c’est parce qu’il est tout simplement laid.  C’est à la limite agressant. De plus, ça donne l’impression que le tout a été créé avec le logiciel de traitement de texte Word. Je dirais que ce problème est le plus répandu.

2- L’utilisation de dégradé ou d’image trop détaillée
Un logo doit être réduit, agrandit, imprimé en noir et blanc et en couleur. Un appareil photo trop détaillé comme image de marque n’est pas du tout attirante. Pour ce qui est des dégradés, je crois que leur moment fort a été en 1994, après ça… ce fût pas mal terminé. De plus, plusieurs éléments sont sur-utilisés comme l’objectif photo, l’appareil photo… vous ne vous différenciez pas en faisant ça. Vous ressemblez à tout le monde. En ajout à ça, votre nom est souvent suivi de photographe ou photographie, les gens savent donc déjà ce que vous faites. Nul besoin de mettre une image pour que les enfants comprennent aussi.

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3- La typographie «fait à la main» ou «ancien livre»
On ne parle pas de la signature réelle de la personne, mais bien des typographies qui donnent souvent un look tout croche. Ça donne l’impression que vous nous ferez aussi une photo «tout croche». Je suis certaine qu’en cherchant moins de 5 minutes, vous pourrez trouver 2-3 photographes qui ont des logos dans ce genre. La majorité du temps, c’est si illisible qu’on ne pourrait même pas dire le nom du photographe. Pas très efficace! Cette typographie est souvent choisie, car les gens la trouvent amicale, rigolote, humaine.  Mais engageriez-vous un avocat qui a un logo en graffiti?

4- L’abondance de style qui ne s’agencent pas ensemble
L’épuration est le mot d’ordre en design. Si vous avez besoin d’ajouter 46 éléments pour que votre logo soit réussit, c’est qu’il n’est pas fonctionnel. Gardez le minimum. N’essayez pas non plus de tout mettre, certains utilisent leur logo pour placer leur site Web, téléphone, slogan… c’est sur la carte d’affaire que ça va. La typographie que j’ai utilisé s’appelle «Papyrus», n’utilisez JAMAIS Papyrus.

J’espère donc que je développerai un peu plus votre esprit critique encore une fois! Si certains se reconnaissent, veuillez noter qu’aucun logo a été copié. Si un des logos ressemblent au vôtre, ce n’est donc pas par méchanceté… Si oui, osez tout de même faire affaire avec un professionnel. Vous voulez que les gens fassent affaire avec un photographe professionnel, alors faites de même et encouragez les designers graphiques de profession.

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