Cet été, j’ai été photographe pour le mariage de Mathieu et Stéphanie. Un couple qui m’avait charmé dès le départ par son sens de l’humour, sa simplicité, mais surtout par leur bonne humeur contagieuse. À la première rencontre, je me suis sentie à l’aise et je pense pouvoir affirmer que c’était réciproque. Les contrats se sont enchaînés par la suite: séance photo pour Stéphanie, séance des enfants, séance pour sa soeur… Il manquait que le «trash the dress». Ah… Et le suivi de grossesse à venir!?
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe d’un «trash the dress» et bien, je vous l’explique! Il s’agit d’un concept photo qui permet aux mariés (souvent plus à la mariée) de reporter ce qu’ils portaient au mariage. Lors des photographies prises durant un mariage, on doit rester propre, ne pas briser la robe et faire attention à tout ce que l’on fait. On a donc moins de liberté, en étant plus de serré dans le temps et par la nervosité qui est dans l’air. En faisant un «trash the dress», on sait que la robe est déjà portée et qu’elle restera dans le fond du garde-robe sinon. Donc, on peut la salir et faire des choses qu’on ne pourrait se permettre dans le cadre plus sérieux d’un mariage. Certains «trash the dress» sont beaucoup plus poussés que celui que j’ai fait aujourd’hui. Il y en a qui salisse la robe, la déchire ou encore la retaille. On pourrait donc dire que j’ai fait un «Soft» «Trash the dress».C’est aussi une bonne façon pour ceux qui n’ont pas de bonnes photos de leur mariage ou encore qui ont été déçu par les photos du cousin photographe de se reprendre. L’important: Rentrer encore dans la robe!
Pour ceux qui se demanderaient, une séance de ce type coûte la même chose qu’une séance mode régulière. Toutefois, des frais de déplacement sont à ajouter. Alors, qui a le goût de réessayer sa robe?
Vacances 2018: Charlevoix, Bas Saint-Laurent et Chaudière-Appalaches
Les vacances 2018 tirent à leur fin. En fait, je serai de retour lundi devant mon ordinateur pour me mettre à jour dans mes contrats